PELOTE BASQUE


LA PELOTE BASQUE A LA SECTION

 

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 La pelote basque à Pau semble s’implanter vers les années 1890 à partir du premier fronton construit à la Haute-Plante, Place de Verdun, près de la caserne du 18ème R .I.  Vers 1900, un autre fronton fut érigé vers la Croix du Prince, dans l’enceinte des arènes en bois détruites dans les années 20. Après la guerre de 14, en 1919, se constitue  la première société de pelote nommée « Fronton Club Palois »,  mais lorsque la Section Paloise construisit le Stadium de la Gare, en 1921, le FCP se fondit dans la Section Paloise. C’est véritablement à partir de ce moment-là que la pelote à Pau commence à se structurer avec ses présidents et dirigeants  tels Anthony et  Gabard. C’est aussi à cette date-là que fut créée la Fédération Française de Pelote Basque.

Les disciplines pratiquées  en premier furent la Main Nue et le Grand Chistéra. Mais bientôt le Yokogarbi (petit chistéra) et la Pala (1931) ne tardèrent pas à être aussi pratiqués. Ce n’est que dans les années 50 que le Rebot et la Paleta complétèrent les disciplines. A partir de 1934 la Section Paloise participe aux compétitions trinquet.  Les spécialités en mur à gauche apparaissent à la fin des années 1970 et dès 1980 des féminines représentent la Section Paloise dans les championnats.

Le palmarès de la Section Paloise est riche en titres et trophées de toutes sortes, et ce dans toutes les disciplines et toutes les catégories d’âge. Des joueurs prestigieux y furent formés et animèrent d’innombrables manifestations dans le département et au-delà, reprises dans la presse régionale et nationale, à travers de nombreux articles de journaux et revues.

La destruction du Stadium de la Gare et, en  2006, la construction du Complexe de Pelote du Cami Salié le « Pilota » permit de donner une autre dimension à ce sport. Jaî-alaî, trinquet, mur à gauche offrirent de nouvelles possibilités aux pratiquants et permirent d’offrir aux spectateurs de superbes parties lors de soirées de gala très prisées. On aura certes toujours la nostalgie des nocturnes d’été sous les projecteurs du Stadium de la Gare, quand une promenade sur le Boulevard des Pyrénées, dans l’odeur des tilleuls, se trouvait rythmée par le claquement de la balle sur le fronton, là, tout en bas.

 

 

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